mardi 16 septembre 2025

Vetsmanna

Vestamanna (1 206 habitants) est notre lieu de départ pour notre excursion en mer.
Arrivés en avance, nous avions décidé de visiter la ville.
Tout commence comme souvent aux Féroé, près des hangars à bateaux. Ils sont ici encore plus colorés que dans notre village.
Autour de Vestmanna, il y a toute une série de lacs dont l'eau alimente la centrale électrique. Le trop plein s'évacue en cascade dans l'océan.
Tout près du port, dans un petit parc aménagé, a été installée la statue de l'homme qui a apporté la modernité à la ville, dont la centrale hydro-électrique, Ólavur á Heygum (1866-1923).
Depuis la rue Bakkavegur, nous longeons le fjord et prenons la direction du centre-ville.
Certaines maisons dont celle-ci n'a pas l'architecture habituelle.
Mais ce qui ne change pas, c'est la présence du cimetière tout à côté de l'église. L'édifice religieux a la particularité de posséder un vitrail en coin de sa façade.
De ce côté-ci de la ville, le port abrite de gros bateaux de pêche que nous n'avons pas l'habitude de voir dans les voyages que nous avons pu faire ailleurs du point de vue de la taille.
La ville est nichée au fond du fjord, le calme règne, c'est même un très grand calme qui nous donne l'impression d'une ville fantôme. Nous ne croisons ici qu'une poignée de personnes et nous nous demandons bien où peuvent être les habitants ?
Tous les commerces sont fermés ainsi que le seul musée.
Nous rebroussons notre chemin vers le port de plaisance
où il y a un peu plus de vie. C'est en effet le point de départ d'excursions pour les promenades en mer à la découverte de hautes falaises.
 
On ne peut pas louper l'établissement car de gigantesques pancartes ornent sa façade ainsi que le toit.
Outre les excursions, nous pouvons acheter des souvenirs mais également nous restaurer. Ca tombe bien car il est l'heure de manger et aucun autre restaurant ou café n'était ouvert en centre-ville.
Le repas proposé est sous forme de buffet. Même s'il fait beau, nous nous installons à l'intérieur car le fond de l'air est frais. Nous nous régalons de salades et surtout d'une soupe de poissons comme nous en avons rarement mangé d'aussi bonnes. Nous nous resservirons d'ailleurs deux fois.
Rassasiés, nous attendons notre bateau qui ne tarde pas à arriver. C'est le jour où nous verrons le plus de personnes durant tout notre séjour.

lundi 15 septembre 2025

Kvívík

Nous sommes tellement surpris par ce superbe début de journée, qu'à peine réveillés, nous nous empressons d'immortaliser le beau temps sur Leirvik.
C'est sans doute la première journée où le soleil est présent à notre lever et c'est une bonne chose car nous avons organisé une sortie en mer donc nous sommes ravis que la météo soit avec nous.
Aujourd'hui, nous quittons notre île pour retourner sur la plus grande, l'île de Streymoy.
Notre première halte s'effectue dans le vieux village de Kvívík (585 habitants) qui est sans doute l'un des plus anciens villages des Féroé.
Kvívík est coupé en deux par la rivière Stora.
C'est tout au bout de la rivière, avant d'atteindre l'océan, que l'on découvre les vestiges d'une longue ferme viking et de son étable datant du Xe siècle.
La zone se trouve à deux pas du cimetière dans lequel se dresse un monument rendant hommages aux 22 marins morts en mer lors du naufrage du Stella Argus dans la nuit du 27 au 28 Octobre 1957. Nos pérégrinations dans les îles Féroé nous prouvent, à la vue de nombreux monuments, combien la mer est dangereuse. 
Derrière le cimetière, on devine le clocher de l'église, 
toute de bois, construite en 1837.
Une récente extension est visible à l'arrière de l'édifice religieux.
Les maisons en pierre elles, 
sont dotées d'un poulailler où les volailles se promènent en toute liberté.
Ce n'est pas le cas de ces poissons ou de ces agneaux qui sèchent en plein air pour atteindre la fermentation voulue.
Au port forcément, on retrouve les traditionnels hangars à bateaux.
Le soleil reflète dans les eaux de l'océan.
Jardiner en bord d'eau doit être une activité très relaxante pour le propriétaire de ce mini-jardin.
Kvívík est une belle découverte et nous sommes ravis d'y avoir fait un arrêt.

dimanche 14 septembre 2025

Muntra

Décidemment, on reste à Fuglafjørður car avant d'en partir, nous sommes passés au restaurant Muntra pour réserver une table pour deux pour 18:30. Les Féroïens soupent / dînent (selon le terme employé dans votre région pour le repas du soir) à 18:00. A 20:00 en effet, les restaurants sont fermés. Donc nous préférons être prévoyants.
A notre retour pour l'heure dite, alors que nous pensions pouvoir profiter encore du soleil, la météo très changeante de l'île nous plonge dans la grisaille et la bruine. Cela n'empêche pas notre joie de découvrir ce restaurant. Autant vous dire que nous avions réellement besoin de réserver puisque lorsque nous entrons dans la salle du restaurant, nous découvrons... qu'il n'y a que deux convives. Pas un de plus ce qui fait que nous serons quatre en tout !
Nous avons la meilleure place avec vue sur le port.
On regarde la pluie tomber. Comment imaginer à cet instant qu'à peine une heure plus tôt, il faisait grand soleil et 15°c.
Notre habituelle bonne humeur ne disparait pas pour autant car nous profitons de l'excellent repas. De l'agneau local pour Frédéric, du poisson local pour moi le tout arrosé de la bière des îles.
Nous ne mettons aucune photo du dessert et nous nous abstiendrons d'en parler car c'est une catastrophe. Cette fausse note ne nous fait pas oublier que nous nous sommes régalés mais nous conforte dans l'idée qu'à l'étranger, il faut souvent faire l'impasse sur une douceur en fin de repas.
De retour à Leirvik, nous faisons une pause digestive au port.
Une embarcation typique en bois mouille dans les eaux.
Comme à leur habitude, une poignée de gones pêchent au bout de la jetée.
La météo quant à elle ne s'arrange pas, bien au contraire, le brouillard descend sur le village.
Si vous êtes observateurs et si vous reprenez les billets précédents où l'on voit cette vue depuis notre balcon, vous noterez que des travaux ont été effectués sur l'église. En une journée, elle a été entièrement repeinte et le clocher qui était abîmé a été réparé. Efficaces ces Féroïens.

samedi 13 septembre 2025

Altarið

On entame la remontée depuis Hellurnar sous le soleil cette fois-ci.
Il commence même à faire chaud puisque nous atteignons presque 15°c !
Comme pour l'aller, les moutons qui semblent être parfois maquillés, nous donnent un coup de pattes pour repérer les potelets. Ces moutons nous donnent parfois l'impression de participer à un concours de beauté.
On monte par paliers mettant nos pieds dans d'immenses plateaux.
A nouveau, nous voyons l'île de Kalsoy.
Au niveau du col et de ses deux immenses cairns, nous bifurquons encore plus haut pour atteindre le sommet de l'Altarið (483 mètres).
La pente est raide mais nous devinons que l'effort va être récompensé.
Tout d'abord, nous découvrons cette falaise qui forme un immense cirque.
Encore quelques mètres, et nous voici en haut de l'Altarið.
Nous sommes au bout d'une crête où la vue à 360° est époustouflante. C'est le genre de paysage que l'on garde longtemps en mémoire. 
Nous pique-niquons dans cet endroit incroyable tout en mitraillant ce paysage en changeant le zoom de notre appareil photo si bien que le village d'Hellurnar semble être tout près.
Dans la grande plaine, on voit également la rivière et sa faille avec une maison à son bout.
Sur ce sommet, on trouve également un galet peint que l'on laisse bien entendu en place.
On zoome également l'île de Kalsoy où la météo ne cesse de changer.
Il est maintenant temps pour nous de faire le chemin inverse en passant sous cette montagne à la forme pyramidale.
Dans la lumière, derrière la barre rocheuse, c'est le fjord de Fuglafjørður
vers lequel nous nous dirigeons tranquillement.
La ville se rapproche
jusqu'à atteindre le port
et la plage.

Nous marchons un peu car il fait très beau
et décidons de prendre un café en terrasse. C'est sans doute l'une des seules fois où nous sommes en terrasses aux Îles Féroé.
C'est sous un beau soleil que nous rentrons à la maison et que nous décidons de revenir ce soir, manger dans l'un des uniques restaurant du coin à Fuglafjørður.